Lucie Gravel s’est rendu au Niger trois années successives afin d’y distribuer quatre autres conteneurs. Fidèles aux objectifs de La Goutte d’eau, nous avons accordé un appui important à l’éducation.
En 2006, lorsque nous sommes arrivés en brousse, à notre école La Goutte d’eau de Bolhi, en compagnie du cinéaste d’ici venu filmer notre action au Niger, nous y avons trouvé 49 enfants assis sur des nattes qui brandissaient avec fierté leurs cahiers Canada. Nous leur avions apporté des bancs d’école et des chaises en provenance de Gatineau. Nous avons pu constater que notre « école de paille au milieu de nulle part » est entourée désormais de nouvelles paillotes et qu’elle rayonne comme un phare dans la collectivité. La construction en dur de l’école est prévue en 2007.
L’approvisionnement en livres au Niger est très coûteux. Faut-il rappeler que le Niger est un pays enclavé, sans port de mer, ni chemin de fer. Aussi, le jour ou nous avons rempli de livres les rayons vides d’un lycée de la capitale qui desservait 1 000 élèves, le directeur s’est exclamé : «Vos livres font l’effet d’une bombe! »
Nos dons de vélos prennent de l’ampleur. En cinq ans, ce sont plus de mille vélos que nous avons offerts aux Nigériens. En 2007, nous avons provoqué de vives émotions dans la population en offrant 200 vélos aux enfants de la périphérie qui devaient marcher des dizaines de km pour se rendre à l’école. C’est dans une atmosphère de cérémonie, qu’un à un, les élèves ont pris les guidons de leur nouvelle bicyclette en présence du maire et du gouverneur de Niamey. Le soir, la télé nigérienne nous a montré des visages saisissants.
Le Niger est l'un des neuf pays où la poliomyélite a réapparu ces dernières années. Aux handicapés physiques durement touchés par ce fléau, à ceux qui souffrent de paralysie ou qui circulent sur une jambe, nous avons remis plus de cent fauteuils roulants et des paires de béquilles.
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